Hub One, groupe de services en technologies de l’information et de communication en environnements professionnels dévoile les résultats d’une étude portant sur les français et le bien-être au travail, réalisé par OpinionWay en 2018. Dans le cadre de la semaine du bonheur au travail, qui se tiendra du 23 au 27 septembre et dont l’objectif est d’améliorer le bien-être et la santé des collaborateurs tout en optimisant les performances des entreprises, Hub One a souhaité comprendre et analyser la perception que les salariés français ont de leur environnement de travail.

La primauté aux valeurs humaines

Si une très large majorité des salariés et chefs d’entreprises français estiment leur bien-être au travail « satisfaisant » (68%), seulement 11% le considèrent « très satisfaisant ». Réussir à conjuguer harmonieusement niveau de rémunération, relations conviviales entre collègues, intérêt des tâches confiées, reconnaissance de la hiérarchie et équilibre entre vie personnelle et professionnelle, est une alchimie particulièrement complexe à mettre en oeuvre. De plus, le bon dosage de ces critères diffère d’un salarié à un autre, et il est très difficile de contenter l’ensemble des collaborateurs d’une entreprise.

Difficile mais pas impossible. L’enquête Hub One montre en effet que les collaborateurs les plus satisfaits et les moins satisfaits mettent en avant les mêmes critères. Ainsi, certains paramètres vont fortement influencer la notion de bien-être au sein de l’entreprise, ainsi que les notions d’épanouissement et d’utilité, très fortement corrélées. Les salariés et chefs d’entreprises français les moins satisfaits de leur bien-être au travail ne se sentent ni épanouis, ni utiles (70%) ; et les plus satisfaits sont ceux qui ont le sentiment d’épanouissement et d’utilité au travail le plus élevé (68%).

Et ces paramètres sont avant tout humains : les français estiment que leur bien-être au travail est largement lié à l’ambiance bienveillante et conviviale avec leurs collègues (29%) et, dans un second temps, à l’équilibre entre vie personnelle et vie professionnelle (21%). Deux critères considérés comme étant plus importants que le niveau de rémunération qui remporte « seulement » 18% des suffrages. Si l’ambiance au travail est jugée importante par l’ensemble des collaborateurs, elle l’est davantage pour ceux qui se disent « malheureux » au travail (29%), contrairement aux plus épanouis (24%).

La taille de l’entreprise et la situation géographique tendent à influer sur le sentiment de bien-être au travail

Selon cette enquête, les effectifs de l’entreprise et son implantation géographique peuvent affecter le sentiment de bien-être au travail : si 18% des salariés des TPE semblent davantage épanouis dans leur environnement professionnel, seuls 7% des salariés des grandes entreprises le sont. Plus généralement, il apparaît que plus la taille de l’entreprise est grande, plus l’épanouissement au travail tend à décroître puisque respectivement 10% à 9% des collaborateurs travaillant dans une PME ou dans une ETI sont satisfaits de leur bien-être.

Ces résultats sont à mettre en corrélation avec le secteur géographique. Les salariés du Nord-Est de la France semblent les plus épanouis (13%), alors que ceux d’Ile-de-France sont les plus insatisfaits (21%). Le tissu économique local est également à prendre en considération : parmi les salariés interrogés, 34% travaillent dans des grandes entreprises situées en Ile-de-France et 16% dans des grandes entreprises du Nord-Est de la France ; et 12% travaillent dans des PME d’Ile-de-France et 30% dans des PME du Nord-Est où le bien-être et l’épanouissement sont les mieux notés.

Enfin, la proximité entre le domicile et le lieu de travail est cité par 29% des français comme un élément essentiel à leur satisfaction.

L’équilibre entre vie personnelle et vie professionnelle plébiscité par les salariés épanouis

Si une ambiance bienveillante et conviviale entre collègues est primordiale, l’équilibre entre vie privée et vie professionnelle ainsi que la souplesse des horaires et la possibilité de travailler en mobilité sont également des leviers cruciaux de satisfaction. En effet, respectivement, 61% et 53% des salariés épanouis jugent ces deux critères comme étant particulièrement importants.

Par ailleurs, le niveau de rémunération est jugé moins important qu’un bon équilibre entre vie personnelle et vie professionnelle, notamment par les salariés les plus satisfaits du panel qui indiquent que cet équilibre est tout aussi important que la sécurité de leur emploi (27%), bien avant le niveau de rémunération (13%).

Qualités des relations entre les collaborateurs (bienveillance), cadre de travail (structure à taille humaine) et qualité de vie (temps de trajet court, temps aménageable, travail à distance…) ne semblent pas minimiser l’importance du niveau de rémunération  ou la qualité des missions confiées, mais les relativisent. Selon cette enquête, le secret du bien-être au travail passe peut-être d’abord par la satisfaction des salariés, qui mène à l’épanouissement.

« Cette étude met en lumière l’importance capitale accordée par les salariés français aux relations tissées avec leurs collègues et à l’ambiance qui règne sur le lieu de travail. Trouver un meilleur équilibre entre vie professionnelle et vie privée, en ayant la possibilité d’aménager ses horaires de travail en mobilité sont aujourd’hui des attentes de plus en plus fortes », déclare Patricia Lorreyte, directrice des ressources humaines et RSE de Hub One. « Le bien-être au travail est un facteur essentiel à la motivation des salariés. Mais il n’y a pas de recette miracle : être à l’écoute de leurs besoins et attentes est indispensable. Au sein de Hub One, nous attachons une attention toute particulière au bien-être de nos collaborateurs et mettons en place de nombreuses initiatives afin de leur proposer un environnement de travail épanouissant et stimulant. »

Méthodologie de l’étude

Cette étude a été menée du 11 au 18 mai 2018 par OpinonWay auprès d’un échantillon de 1 014 salariés et chefs d’entreprises représentatifs de la population française âgée de18 ans et plus, par questionnaire auto administré en ligne sur système CAWI (Computer Assisted Web Interview). L’enquête a été réalisée selon la méthode des quotas, en fonction des critères suivants : sexe, âge, catégorie socioprofessionnelle, région et taille de l’agglomération.